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HISTORIQUE
Tlemcen Ancienne Capitale du Maghreb El Aqsa et des Rois Zianides
Ce site n'est qu'une
introduction au passé glorieux de l'histoire de Tlemcen ancienne
capitale du Maghreb El Aqsa (Algérie). Un autre site beaucoup plus étoffé
est en préparation et sera spécialement consacré au développement du
réseau industriel de la ville de Tlemcen qui comporte plus de 250 unités
de production et de services issus du secteur public mais aussi du
secteur privé tels l'artisanat,
la menuiserie bois et aluminium, l'emballage, les articles d'hygiène ou
cosmétique, le reprographie, la passementerie, les articles de bureau,,
la briqueterie, les usines de tissage couvertures tapis et de fil
artisanal. A un simple chapitre sur la riche histoire de Tlemcen, nous avons préféré évoquer l'urbanisation bi-millénaire de cette cité qui plonge ses racines jusque dans la préhistoire pour atteindre son apogée au 13 ème-16eme siècle sous la prestigieuse dynastie des Zianides, constituant alors, un centre de civilisation Arabe - Islamique, avec un essor particulier des arts et des sciences : Artisanat, musique andalouse et Hawzi, l'essor scientifique littéraires religieux de cette période faste de la civilisation musulmane Arabo - Berbère. Comme Fès au Maroc Tlemcen abrite près de 80% du patrimoine architectural Arabo-Musulman de tout le monde musulman. Cette ville exerce un charme particulier sur ses visiteurs par ses monuments, ses habitants très accueillants et ses activités culturelles et artistiques. Toutes les dynasties maghrébines ont laissé trace de leur passage à Tlemcen et sa région : Idrissides de Fès, les Almoravides, les Almohades, les Zianides, les Mérinides et enfin l'Empire Turque et la colonisation Française. El Blass ou place centrale de Tlemcen un des endroits les plus fréquentés avant les prières dans la grande Mosquée avoisinante. Son climat est de type méditerranéen caractérisé par deux saisons : une saison humide qui s'étant d'octobre à mai avec des précipitations irrégulières la moyenne de la pluviométrie oscille entre 400 et 800 mm. La température moyenne pour cette saison reste autour d 10o Les hivers sont en général rigoureux, avec vent, neige et gel. Une saison sèche de juin à septembre (température entre 26 et 40 degrés centigrades). Elle comporte : Le bocage Tlemcénien constitué par la ville et sa proche banlieue et les petites villes avoisinantes. Le bocage Tlemcénien : Situé au pied du causse jurassique à 600 m d'altitude, là où sourdent des eaux infiltrées dans les calcaires, d'où le nom de Tilimsen qui veut dire source en berbère. Ce n'est qu'un grand verger, d'où la dénomination de bocage Tlemcénien constitué de jardins maraîchers, de primeurs et d'arbres fruitiers les plus variés : Cerisiers figuiers et de multiples vignobles. La banlieue de Tlemcen se développe dans toutes les directions, mais plus particulièrement vers l'ouest pour rejoindre de nombreux petits villages autrefois très distincts les uns des autres. Ils sont aujourd'hui presque soudés à la ville : Mansourah, Chetouane, Saf Saf, Imama, El Kiffane, Feddan Essbaa, El Koudia, Ain Defla, Abou Tachfine, tandis qu'au Nord, elle est limité par une serie de petits sommets (Tafatisset, Dahar El Mendjel, Djebel Djilalin, Ain El Houtz trés connu grâce aux Qoubas de deux Chorfas descendants du prophète Mohammed Sidi Abdallah Ben Mansour et Sidi Mohammed Benali ( datant respectivement du 15eme et du 18eme siècle).
Il faut citer aussi les collines de Chetouane et de Sidi Yahia qui
constituent une sorte de croissant orienté vers Tlemcen. Rappel Historique: La capitale du Maghreb Central appelée communément Tlemcen « La
Perle du Maghreb » Tlemcen
« la perle du Maghreb » un des berceaux de la civilisation La Wilaya de Tlemcen, considérée comme l’une des plus importantes régions historiques du pays , détient 75% du patrimoine architectural Islamique sur l’ensemble du patrimoine national. Il est constitué d’une quarantaine de mosquées, plus de 16 mausolées, des murailles, des citadelles et de vielles cités, telle Agadir, Mansourah, Honaine, Nedroma, Tafesra entre autres. La
région compte également des monuments des époques romaines et pré-romaines
dont les vestiges n’ont fait l’objet d’aucune opération de
fouille archéologique. Le nombre des monuments historiques classés
dans le patrimoine national est évalué à Tlemcen à 53 monuments. Néanmoins,
selon le rapport de messieurs Dib et El Hassar , paru dans les actes de
la de la S.E.R.H (société d’études et de recherches historiques de
Tlemcen), cet inventaire ne peut être qu’incomplet,
du fait que beaucoup de sites n’ont pas été fouillés et
n’ont pas fait l’objet d’aucun travail de recherche. En ce sens
seulement 42 vestiges sont par l’ordonnance du 20 décembre 1967
relatives aux fouilles et à la protection des monuments . Certains
sites inventoriés et classés n’existent plus ou sont complètement défigurés,
d’autres ne sont pas classés tel le Grand Bassin de Tlemcen ouvrage
hydraulique datant de l’époque médiévale, des murailles de Honaine,
unique port Arabe du Moyen
Age existant dans le Maghreb et enfin le site de Siga et le mausolée
TAKEMBRIT dit de la Syphax, sur lequel
s’effectuent depuis plusieurs années des fouilles archéologiques
pour l’étude des traces de cette cité capitale numide pendant trois
siècles sous le règne de la dynastie Massayessiles (250 ans avant Jésus
Christ ). L'urbanisation de Tlemcen est redevable aux plus illustres dynasties
maghrébines. Trois des plus prestigieuses dynasties du Maghreb arabe
ont apporté leur concours à la renommée de la cité compte tenu de
l'intérêt que présente cette région charnière entre l'occident
musulman et l'Europe.
C'est dans pareil contexte que s'expliquera plus tard le judicieux choix
des Almoravides en décidant lors de leur arrivée à l'emplacement du
plateau surélevant Agadir en 1079, à un kilomètre à l'ouest la
construction d'un édifice religieux. Il devient quelques décennies
plus tard en 1136 le centre de la nouvelle ville jumelle d'Agadir,
Tagrart. La période Almoravide commence en 1079 avec Youcef Ibn
Tachfine son fondateur aidé plus tard de son fils Ali Ibn Youcef, suivi
en 1143 de la période Almohade, fondée par Abdelmoumene Ibn Ali période
pendant laquelle s'affirme l'expansion économique de Tlemcen. Mais la période
la plus faste se situe entre le XIII eme et le XVI eme siècle sous la
prestigieuse dynastie des Zianides. Tlemcen devient à ce moment la
Capitale du Maghreb central avec Yaghmoracen Ibn Zeyane (1236-1283)
le fondateur de la dynastie. Dès l'avènement de la dynastie et par
suite d'un long et exceptionnel règne, Yaghmoracen (de la tribu
des Zénatas), qui avait reçu en fief des Almohades la cité
commerciale de Tlemcen se déclara très vite indépendant. La ville
prend de nouvelles dimensions telle qu'elle a été envisagée par les
Almoravides, deux siècles plus tôt. Très vite la résidence des
anciens gouverneurs dite Ksar El Bali élevée à proximité de la
grande mosquée est délaissée au profit d'un nouveau quartier beaucoup
plus vaste et plus imposant le Méchouar (édifié en 1145, appellation
venant du fait que les premiers rois de Tlemcen tenaient conseil avec
leur ministres). La fonction culturelle de la capitale se matérialise
aussitôt par la réalisation de nombreux monuments, chefs d'ouvres qui
ont pendant longtemps caractérisés le Royaume de Tlemcen. La population de Tlemcen comptait à cette période 120.000 habitants environ, chiffre considérable à l'époque. Cette croissance rapide explique le rayonnement et l'histoire agitée des Rois Zianides, notamment lors des deux sièges par les Mérinides de Fès. Si le premier siège s'est soldé par de graves pertes de 1299 a 1307, le second était une occupation effective de la capitale de 1337 a 1348 et de 1348 a 1359. Pour rendre leur occupation plus supportable à la population de Tlemcen les occupants Mérinides donnèrent Tlemcen de deux Mosquées celle de Sidi Boumédiene au quartier de El Eubbad et celle de Sidi El Haloui en hommage aux deux Savants andalous. Le troisième monument est représenté par une Medersa. Ainsi grâce à sa fonction politique que Tlemcen doit sa richesse architecturale ainsi que de solides traditions culturelles et économiques même si après la chute des Zianides la ville est confrontée à une longue période de repli et de déclin, d'autant plus que la destruction du port de Honaine en 1534 consécutive à une brève occupation espagnole qui met fin pratiquement à une bonne partie de ses échanges extra-régionaux. Tour à tour Tilimsen berbère ("les sources"), Pomaria romaine ("les vergers"), Agadir Idrisside et Tagrart au XIe siècle.
Avec
plus de 37 mosquées, elle est définitivement Tlemcen, lorsque les Mourâbitine,
puis les Mouwahidine en font le réceptacle de l'élégance
architecturale de l'Andalousie et le foyer des sciences théologiques et
universelles sur lequel transcende la grande figure de Abou-Mediène. Au
16e siècle, Tlemcen est une place forte ottomane. Elle est prise en
1836 par les troupes françaises de Clauzel que l'Emir Abdelkader chassa
en 1837 pour cinq ans. L'Emir Abdel Kader se plaisait à qualifier
Tlemcen de «
Zinat El Forsanes »
(Valeureux
cavaliers).Tlemcen
s'est identifiée pendant dix sept années au combat qu'a mené ce héros
national contre les forces de l'occupation, pour la liberté de son pays
et la défense de l'Islam. Creuset d'une brillante civilisation, Tlemcen
capitale du Maghreb Central était encore fière de son passé attesté
par les nombreux monuments et hommes de science. L'Émir Abdel Kader usera
de toutes ses forces pour libérer la ville. Aux termes du traité de la
Tafna (30/mai/1837), il revendiquera l'évacuation du Méchouar,
cette citadelle aux hautes murailles située au coeur de la cité. Il
veillera au bon fonctionnement du culte musulman dans les mosquées et
les medersas, s'occupera des Habous ( bien wakf ) et veillera sur la
liberté de circulation des voies du commerce avec le pays frère
marocain. Le souvenir de ce grand homme est resté vivace dans la mémoire
de tous les Algériens. A l'instar de Constantine, Tlemcen entretint
vivace, durant la période de l'occupation, la flamme patriotique,
cultivant les fondements de la personnalité nationale, pérennisant des
oeuvres de philosophes, d'historiens et de poètes comme El-Maqari,
Ettilimsani, lbn Mçaïb, connus pour leur vaste érudition .
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