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Minaret  de la Mosquée d'Agadir construite par Idriss I lors de son séjour à Tlemcen un des premiers lieux  de culte musulman au Maghreb (790). 

Enceinte du Mechouar et vue de son minaret  

 

El Amir Abdelkader et plus bas le souvenir de ses valeureux cavailliers

 

 

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Artisanat
CCI Tafna
Université Tlemcen
APW de Tlemcen
Wydad W.A.T.
STARR
Agence Fonciere

 

 






 

HISTORIQUE

 

 

 

 

                 Tlemcen Ancienne Capitale du Maghreb El Aqsa et des Rois Zianides

               Ce site n'est qu'une introduction au passé glorieux de l'histoire de Tlemcen ancienne capitale du Maghreb El Aqsa (Algérie). Un autre site beaucoup plus étoffé est en préparation et sera spécialement consacré au développement du réseau industriel de la ville de Tlemcen qui comporte plus de 250 unités de production et de services issus du secteur public mais aussi du secteur privé tels l'artisanat, la menuiserie bois et aluminium, l'emballage, les articles d'hygiène ou cosmétique, le reprographie, la passementerie, les articles de bureau,, la briqueterie, les usines de tissage couvertures tapis et de fil artisanal.
Du point de vue culturel, Il faut souligner la construction de nombreux lycées et collèges, ainsi que l'expansion de l'université des sciences et des lettres. La faculté de médecine travaille de concert avec le centre hospitalier et universitaire de Tlemcen. Beaucoup de cliniques privées, de laboratoires et de centres de diagnostic modernes et très performants ont vu le jour au cours de la dernière décennie.

                   Située au Nord Ouest de l'Algérie occidentale, la wilaya de Tlemcen a une superficie de 9020 Km2 représentant une très grande variété de paysages, piémonts côtiers, plaines et plateaux, montagne et steppe. Les monts de Tlemcen occupent plus d'un tiers du territoire de la wilaya et atteignent une altitude de 1200m. Sur un support géologique jurassique et crétacé s'est formé une variété remarquable de sols allant de la roche mère au sol évolué. La constitution géologique donne aux monts de Tlemcen un grand pouvoir de rétention d'eau au point ou les hydro-géologues leur attribuent l'appellation de château d'eau de l'Ouest Algérien.

                      A un simple chapitre sur la riche histoire de Tlemcen, nous avons préféré évoquer l'urbanisation bi-millénaire de cette cité qui plonge ses racines jusque dans la préhistoire pour atteindre son apogée au 13 ème-16eme siècle sous la prestigieuse dynastie des Zianides, constituant alors, un centre de civilisation Arabe - Islamique, avec un essor particulier des arts et des sciences : Artisanat, musique andalouse et Hawzi, l'essor scientifique littéraires religieux de cette période faste de la civilisation musulmane Arabo - Berbère. Comme Fès au Maroc Tlemcen abrite près de 80% du patrimoine architectural Arabo-Musulman de tout le monde musulman. Cette ville exerce un charme particulier sur ses visiteurs par ses monuments, ses habitants très accueillants et ses activités culturelles et artistiques. Toutes les dynasties maghrébines ont laissé trace de leur passage à Tlemcen et sa région : Idrissides de Fès, les Almoravides, les Almohades, les Zianides, les Mérinides et enfin l'Empire Turque et la colonisation Française.

El Blass ou place centrale de Tlemcen un des endroits les plus fréquentés avant les prières dans la grande Mosquée avoisinante.

             Son climat est de type méditerranéen caractérisé par deux saisons : une saison humide qui s'étant d'octobre à mai avec des précipitations irrégulières la moyenne de la pluviométrie oscille entre 400 et 800 mm. La température moyenne pour cette saison reste autour d 10o Les hivers sont en général rigoureux, avec vent, neige et gel. Une saison sèche de juin à septembre (température entre 26 et 40 degrés centigrades).

             Elle comporte : Le bocage Tlemcénien constitué par la ville et sa proche banlieue et les petites villes avoisinantes. Le bocage Tlemcénien : Situé au pied du causse jurassique à 600 m d'altitude, là où sourdent des eaux infiltrées dans les calcaires, d'où le nom de Tilimsen qui veut dire source en berbère. Ce n'est qu'un grand verger, d'où la dénomination de bocage Tlemcénien constitué de jardins maraîchers, de primeurs et d'arbres fruitiers les plus variés : Cerisiers figuiers et de multiples vignobles. La banlieue de Tlemcen se développe dans toutes les directions, mais plus particulièrement vers l'ouest pour rejoindre de nombreux petits villages autrefois très distincts les uns des autres. Ils sont aujourd'hui presque soudés à la ville : Mansourah, Chetouane, Saf Saf, Imama, El Kiffane, Feddan Essbaa, El Koudia, Ain Defla, Abou Tachfine, tandis qu'au Nord, elle est limité par une serie de petits sommets (Tafatisset, Dahar El Mendjel, Djebel Djilalin, Ain El Houtz trés connu grâce aux Qoubas de deux Chorfas descendants du prophète Mohammed Sidi Abdallah Ben Mansour et Sidi Mohammed Benali ( datant respectivement du 15eme et du 18eme siècle).

          Il faut citer aussi les collines de Chetouane et de Sidi Yahia qui constituent une sorte de croissant orienté vers Tlemcen.
Pureté de l'air, absence de pollution, climat sain et tonique font de la wilaya de Tlemcen une zone privilégiée avec des évertues curatives particulièrement pour les affections respiratoires.

Rappel Historique:  La capitale du Maghreb Central appelée communément 

Tlemcen 

« La Perle du Maghreb »

 Tlemcen « la perle du Maghreb » un des berceaux de la civilisation Arabo-Musulmane au Maghreb, recèle un riche patrimoine archéologique très distingué, faisant de cette ville un cadre de références historiques d’une valeur inestimable pour les chercheurs et archéologues.

   La Wilaya de Tlemcen, considérée comme l’une des plus importantes régions historiques du pays , détient 75% du patrimoine architectural Islamique sur l’ensemble du patrimoine national. Il est constitué d’une quarantaine de mosquées, plus de 16 mausolées, des murailles, des citadelles et de vielles cités, telle Agadir, Mansourah, Honaine, Nedroma, Tafesra entre autres.

La région compte également des monuments des époques romaines et pré-romaines dont les vestiges n’ont fait l’objet d’aucune opération de fouille archéologique. Le nombre des monuments historiques classés dans le patrimoine national est évalué à Tlemcen à 53 monuments.

Néanmoins, selon le rapport de messieurs Dib et El Hassar , paru dans les actes de la de la S.E.R.H (société d’études et de recherches historiques de Tlemcen), cet inventaire ne peut être qu’incomplet,  du fait que beaucoup de sites n’ont pas été fouillés et n’ont pas fait l’objet d’aucun travail de recherche. En ce sens seulement 42 vestiges sont par l’ordonnance du 20 décembre 1967 relatives aux fouilles et à la protection des monuments . Certains sites inventoriés et classés n’existent plus ou sont complètement défigurés, d’autres ne sont pas classés tel le Grand Bassin de Tlemcen ouvrage hydraulique datant de l’époque médiévale, des murailles de Honaine, unique port Arabe  du Moyen Age existant dans le Maghreb et enfin le site de Siga et le mausolée TAKEMBRIT dit de la Syphax, sur lequel  s’effectuent depuis plusieurs années des fouilles archéologiques pour l’étude des traces de cette cité capitale numide pendant trois siècles sous le règne de la dynastie Massayessiles (250 ans avant Jésus Christ ).

 L'urbanisation de Tlemcen est redevable aux plus illustres dynasties maghrébines. Trois des plus prestigieuses dynasties du Maghreb arabe ont apporté leur concours à la renommée de la cité compte tenu de l'intérêt que présente cette région charnière entre l'occident musulman et l'Europe.
C'est aux fondateurs de Fès , les Idrissides que l'on doit la mosquée d'Agadir, une des toutes premiers lieux de culte musulman au Maghreb (790). Avant l'arrivée d'Idriss Ier, deux vagues de conquérants arabes étaient parvenues en Afrique du Nord, dès la fin du VII siècle, l'une dirigée par Oqba Ibn Nafi, le fondateur
de Kairouan (670), l'autre par Moussa Ibn Nuçair, tous deux considérés comme les précurseurs de l'introduction de l'Islam dans cette région, peuplée jusque là de païens et de quelques îlots de communautés juives et chrétiennes. La chevauchée d'Abu Muhajir y introduisit l'Islam vers 671. Moussa Ibn Nuçair soumit le Maghreb extrême jusqu'à l'atlantique, et poussa jusqu'à Sijilmassa, dans le Tafilalet. Le pays était alors habité par les tribus berbères du groupe çanhadja : les Ghomara sur le littoral méditerranéen, ; les Miknassa, au centre ;les Maçmouda sur le versant occidental du grand-Atlas ; les Haskoura, entre le sous et le Dra ;les tribus berbères islamisées avec à leur tête Tarik Ibn Ziad conquirent la péninsule ibérique (711) et pénétrèrent par la suite en Gaule jusqu'a Poitiers (732). Leur retraite est due essentiellement aux révoltes provoquées dans le Maghreb extrême, par le partage au bénéfice des seuls arabes des terres espagnoles. (Charles-André-Julien, Histoire de l'Afrique du Nord page 27) ; Le Maghreb et l'Espagne dépendaient alors des gouverneurs de Kairouan.
En 788 arrivait à Tanger un fugitif venu d'Orient,
Idris Ibn Abdallah. Compromis dans une rebellions des Alides contre les Abbassides, il avait échappé par chance au massacre qui avait suivi le succès des Abbassides sur les rebelles de Fakh prés de la Mecque.
Idriss I er descendant d'Ali, gendre du prophète Muhammad ( SAWS ), a connu d'abord de grandes inquiétudes à la cour de Bagdad où il était recherché comme opposant aux Abbassides, nouveaux maîtres du monde musulman. Après s'être réfugié en Égypte, il se dirige vers le Maroc en passant par Tanger et s'installa à Tlemcen, avant de se diriger vers Walilah (volubilis) ou il sera accueilli par la tribu berbère des Aouraba auxquels viendront se joindre par la suite quelques arabes hostiles aux Abbassides.
En 789/90, Idriss Ier entreprit la conquête de Tlemcen-Agadir ou il posa les fondations du Masjid El Attiq (la grande mosquée d'Agadir). C'est la première mosquée construite dans le Maghreb central. Idriss Ier y fit édifier un minbar (chair) sur lequel on inscrivit son nom. C'est seulement à cette époque que Soleiman Ibn Abdallah El Kamel émigra d'Orient pour venir retrouver son frère Idriss Ier à Tlemcen. Ce dernier l'installa dans la région et le nomma émir de cette Tlemcen. Soleiman Ibn Abdallah El Kamel est quant à lui à l'origine de la descendance des Chorfas aussi bien d'Ain El Hout (village dans les environs de Tlemcen ) que de Bedjaia (Bougie). Il fut nommé Emir et mourut à Tlemcen ou il est enterré à Ain El Houts.

             C'est dans pareil contexte que s'expliquera plus tard le judicieux choix des Almoravides en décidant lors de leur arrivée à l'emplacement du plateau surélevant Agadir en 1079, à un kilomètre à l'ouest la construction d'un édifice religieux. Il devient quelques décennies plus tard en 1136 le centre de la nouvelle ville jumelle d'Agadir, Tagrart. La période Almoravide commence en 1079 avec Youcef Ibn Tachfine son fondateur aidé plus tard de son fils Ali Ibn Youcef, suivi en 1143 de la période Almohade, fondée par Abdelmoumene Ibn Ali période pendant laquelle s'affirme l'expansion économique de Tlemcen. Mais la période la plus faste se situe entre le XIII eme et le XVI eme siècle sous la prestigieuse dynastie des Zianides. Tlemcen devient à ce moment la Capitale du Maghreb central avec Yaghmoracen Ibn Zeyane (1236-1283) le fondateur de la dynastie. Dès l'avènement de la dynastie et par suite d'un long et exceptionnel règne, Yaghmoracen (de la tribu des Zénatas), qui avait reçu en fief des Almohades la cité commerciale de Tlemcen se déclara très vite indépendant. La ville prend de nouvelles dimensions telle qu'elle a été envisagée par les Almoravides, deux siècles plus tôt. Très vite la résidence des anciens gouverneurs dite Ksar El Bali élevée à proximité de la grande mosquée est délaissée au profit d'un nouveau quartier beaucoup plus vaste et plus imposant le Méchouar (édifié en 1145, appellation venant du fait que les premiers rois de Tlemcen tenaient conseil avec leur ministres). La fonction culturelle de la capitale se matérialise aussitôt par la réalisation de nombreux monuments, chefs d'ouvres qui ont pendant longtemps caractérisés le Royaume de Tlemcen.
Il en est ainsi de l'oratoire de
Sidi Bel Hassen (actuel musée), des medersas Ouled Imam et surtout la Tachfinya détruite en 1873 par les colons français pour l'aménagement de l'actuelle place de la Mairie. L'activité culturelle et scientifique s'est développée grâce à la fois à la renommée de nombreux savants et lettrés mais aussi au mécénat de certains princes, notamment Abou Moussa II (1359-1389) et Abou Tachfine Ier (1318-1337)
Ce qui explique le rayonnement de la Capitale du Maghreb Central sur les divers plans et en particulier sur le plan économique. Le royaume de Tlemcen était en rapport régulier avec l'Europe grâce aux ports d'Oran et de Honaine et avec les régions aurifères du Grand Sud (Ghana). La capitale était située sur le grand axe Nord-Sud Touat-Sidjilmassa, et devint rapidement un grand centre commercial, fréquenté régulièrement par une population cosmopolite venant de partout. La population était composée en majorité de musulmans mais aussi de Chrétiens et de Juifs expulsés d'Espagne au XIVe et XVe siècle, ces derniers vivaient en parfaite harmonie avec la population musulmane. Tout un quartier Juif se développe entre le Méchouar et la Grande Mosquée Sidi Braham. Grâce aux nouveaux venus de la péninsule Ibérique la communauté se développe et prospère dans la tolérance générale comme en témoigne la pérennité du pèlerinage au tombeau du saint Rabbi Ephraim Enkaoua dans le quartier de Kebassa..

                 La population de Tlemcen comptait à cette période 120.000 habitants environ, chiffre considérable à l'époque. Cette croissance rapide explique le rayonnement et l'histoire agitée des Rois Zianides, notamment lors des deux sièges par les Mérinides de Fès. Si le premier siège s'est soldé par de graves pertes de 1299 a 1307, le second était une occupation effective de la capitale de 1337 a 1348 et de 1348 a 1359. Pour rendre leur occupation plus supportable à la population de Tlemcen les occupants Mérinides donnèrent Tlemcen de deux Mosquées celle de Sidi Boumédiene au quartier de El Eubbad et celle de Sidi El Haloui en hommage aux deux Savants andalous. Le troisième monument est représenté par une Medersa. Ainsi grâce à sa fonction politique que Tlemcen doit sa richesse architecturale ainsi que de solides traditions culturelles et économiques même si après la chute des Zianides la ville est confrontée à une longue période de repli et de déclin, d'autant plus que la destruction du port de Honaine en 1534 consécutive à une brève occupation espagnole qui met fin pratiquement à une bonne partie de ses échanges  extra-régionaux. Tour à tour Tilimsen berbère ("les sources"), Pomaria romaine ("les vergers"), Agadir Idrisside et Tagrart au XIe siècle.

           Avec plus de 37 mosquées, elle est définitivement Tlemcen, lorsque les Mourâbitine, puis les Mouwahidine en font le réceptacle de l'élégance architecturale de l'Andalousie et le foyer des sciences théologiques et universelles sur lequel transcende la grande figure de Abou-Mediène. Au 16e siècle, Tlemcen est une place forte ottomane. Elle est prise en 1836 par les troupes françaises de Clauzel que l'Emir Abdelkader chassa en 1837 pour cinq ans. L'Emir Abdel Kader se plaisait à qualifier Tlemcen de « Zinat El Forsanes » (Valeureux cavaliers).Tlemcen s'est identifiée pendant dix sept années au combat qu'a mené ce héros national contre les forces de l'occupation, pour la liberté de son pays et la défense de l'Islam. Creuset d'une brillante civilisation, Tlemcen capitale du Maghreb Central était encore fière de son passé attesté par les nombreux monuments et hommes de science. L'Émir Abdel Kader usera de toutes ses forces pour libérer la ville. Aux termes du traité de la Tafna (30/mai/1837), il revendiquera l'évacuation du Méchouar, cette citadelle aux hautes murailles située au coeur de la cité. Il veillera au bon fonctionnement du culte musulman dans les mosquées et les medersas, s'occupera des Habous ( bien wakf ) et veillera sur la liberté de circulation des voies du commerce avec le pays frère marocain. Le souvenir de ce grand homme est resté vivace dans la mémoire de tous les Algériens. A l'instar de Constantine, Tlemcen entretint vivace, durant la période de l'occupation, la flamme patriotique, cultivant les fondements de la personnalité nationale, pérennisant des oeuvres de philosophes, d'historiens et de poètes comme El-Maqari, Ettilimsani, lbn Mçaïb, connus pour leur vaste érudition .                               

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